top of page

Critiques presse et radio

QUAND LES BOUSSOLES S'AFFOLENT...

 

"Comédie dramatique adaptée du roman "Quand les boussoles perdent le Nord.." d'Ursula Mascaras et mis en scène par Denis Lefrançois, avec Bruno Bachot, Brigitte Belle, Anthony Cantin, Denis Lefrançois, Aristide Legrand, Flore Vannier-Moreau et Matthieu Devaux.

Adapté du roman éponyme d’Ursula Mascaras, l’histoire de Manuel qui a du mal à avancer, coincé qu’il est à l’intérieur d’une famille aimante mais dans une "mauvaise passe" entre un père maladroit et une sœur perdue par la tâche de devoir remplacer dans la maison la mère absente (en hôpital psychiatrique).

Une scénographie pratique et sans fioritures, un jeu tout en mouvement : "Quand les boussoles s’affolent…" surprend dès son introduction par une justesse de ton, une ingéniosité dans la mise en scène et une énergie de tous les comédiens (bien insufflée par les création musicale de Matthieu Devaux présent sur scène).

L’histoire de "Quand les boussoles s’affolent…" fait la part belle à ce gamin attachant fou d’aviation, débrouillard et inventif qui donne une rafraichissante leçon d’espoir et de ténacité. De parenthèse en parenthèse (qu’il écrit en direct devant nous), grâce aux proches sur qui il peut compter (une mère d’adoption, un instituteur compréhensif…) et aux lectures qui le guident, il apportera une respiration à sa vie et trouvera enfin le moyen de sortir des nuages sombres.

Le texte transcende la misère sociale qui lui sert de cadre par une poésie constante et un ton cocasse. Hommage très appuyé au "Petit Prince" de Saint-Exupéry, mais également à "l’Histoire sans fin" de Michael Ende - deux romans culte d’initiation, il dit l’importance des livres et les échos qu’ils peuvent provoquer dans nos vies pour les changer à jamais.

Emmenée par une équipe de comédiens formidable et soudée, la pièce ne souffre d’aucune faiblesse. Tous sont au diapason. Flore Vannier-Moreau est terriblement émouvante dans le rôle de Jessica, la sœur qui porte la famille sur ses frêles épaules.

Aristide Legrand est épatant en père meurtri qui refuse d’abdiquer. Bruno Bachot compose un instituteur touchant et Anthony Cantin deux personnages aussi crédibles l’un que l’autre. Quant à Brigitte Belle, elle réussit un numéro mémorable dans le personnage de Madame le Maire.

Enfin dans le rôle de Manuel, Denis Lefrançois vrai et sensible est prodigieusement bouleversant. Sa mise en scène est une totale réussite et il propose avec toute la Compagnie Ayoye un spectacle dynamique et résolument optimiste. Une très belle parenthèse de tendresse dans la grisaille et un splendide kaléidoscope d’émotions. Superbe !"  

Nicolas Arnstam - Froggy's Delight - 3 mars 2013



"Un excellent moment…Y a de la poésie, y a de l’émotion, c’est parfaitement accessible, c’est parfaitement humain, c’est pas prétentieux… C’est une pièce qui est vraiment très très jouissive, qui dénonce aussi et qui donne quelques petits coups de griffe. "

Eugénie Barbezat (Liberté sur paroles) - Radio Aligre - 26 février 2013



bottom of page